Dans le bureau de Claire Dixsaut

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Rien ne nous en apprend plus sur un auteur que d’examiner le lieu où il travaille. Si quelques scénaristes se vantent de pouvoir écrire n’importe où, la plupart d’entre eux ont besoin de se réfugier dans un lieu dédié. C’est dans ce sanctuaire qu’ils passent de longues heures solitaires à créer leurs histoires, coupés du reste du monde. Je vous propose de découvrir, à travers cette nouvelle rubrique, les bureaux de quelques scénaristes français(e), mais aussi leurs méthodes, leurs routines d’écriture…

Pour cette nouvelle édition, c’est Claire Dixsaut, scénariste et auteure cinématico-gastronome, qui nous ouvre la porte de son bureau…

Ancienne rédactrice en chef de feue La Gazette des Scénaristes, journaliste pour L’Avant-Scène Cinéma et SonovisionClaire Dixsaut a également animé les Forums des Auteurs au Festival International des Scénaristes, formé de jeunes cinéastes au Laboratoire de Scénarios de Gdynia, en Pologne, enseigné l’art du pitch à la SACD, au Conservatoire Européen d’Ecriture Audiovisuelle, à l’INA et en d’autres lieux européens.

Elle publie depuis quelques années des ouvrages qui allient ses passions pour le cinéma et la gastronomie: Bon appétit Mr. Bond !À table avec la Mafia, A table avec les amoureuxÀ table avec Louis de Funès À table avec les tontons et A table avec Charlie Chaplin, un pur délice cinéphile!!!

Depuis combien de temps travaillez-vous comme scénariste ?

Depuis 2005. Bizarrement, j’ai commencé comme script doctor. Mon passé criminel chargé dans les unités de programmes TV me permettait d’aider les petits camarades à faire passer leurs idées sans les trahir.

Ensuite, j’ai fait nègre pour des auteurs surchargés de boulot. Puis j’ai co-écrit plusieurs scénarios de long métrage à quatre mains, et j’ai eu la chance de participer aux équipes d’écriture de quelques séries américaines.

Aujourd’hui, je n’écris plus de scénarios que pour le circuit « direct to DVD » du cinéma américain. J’ai un producteur américain fidèle et tenace. Il se fiche éperdument de mes livres de cuisine et me fait des propositions que je ne peux pas refuser. Ce sont des projets très amusants, slashers, horreur ou film noir, vite faits en économie restreinte. L’occasion de travailler avec des réalisateurs jeunes, inventifs, débrouillards et qui aiment autant les scénaristes que j’aime les réalisateurs.

Travaillez-vous dans un coin de votre habitation ou dans une pièce dédiée ?

Un coin. Littéralement, car j’habite un studio. Le coin-bureau occuppe un petit quart de l’espace.

Pouvez-vous décrire ce bureau ?

Deux grandes tables blanches, en L. Un bon fauteuil, dos à la fenêtre. Une seule étagère, avec à portée de main les livres de référence. Des fleurs fraîches, toujours. Elles m’aident à réfléchir.

Mais comme dirait l’autre, l’essentiel est invisible pour les yeux. Il y a sous le bureau un genre de tabouret molletonné pour poser mes pieds en hauteur. Ça fait très mamie, et d’ailleurs il appartenait à ma grand-mère. Rigolez, mais vous verrez, quand vous aurez mon âge… Dans un coin, un miroir qui ne donne sur rien, qui apporte juste une lumière, une ouverture. Et dehors, dans la cour, il y a les oiseaux.

Avez-vous choisi un espace neutre ou êtes-vous contraire entourée d’objets et souvenirs ?

Comme je manque terriblement d’espace, je n’ai pas le choix. La moitié de mon stock de fournitures de bureau est à portée de main, sur la table. Devant moi, j’ai quelques photos d’amis. Des cartes postales envoyées par des copains du bout du monde ou des anciens de mon cours de pitch. Ça me rappelle qu’il y a une vie, là dehors.

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Etes-vous capable de travailler hors de cette « tanière » ?

Tout dépend des projets, et du stade de l’écriture.

La recherche, la documentation, la construction des personnages, se passent mieux quand je sors de chez moi.

Pour la rédaction proprement dite, en revanche, c’est soit à mon bureau, soit face à la mer, quand j’ai la chance d’y être. Quand je tente d’écrire ailleurs, ça part directement à la poubelle.

Une exception toutefois : la co-écriture. L’écriture à quatre mains se fait en général chez mes co-auteurs. Ça, j’adore.

Travaillez-vous parfois dans des lieux publics ?

Impossible. Ni au café, ni au jardin. C’est pourtant pas faute d’avoir essayé, mais la moindre distraction m’est fatale. Et puis quand j’écris, je parle tout haut, je grimace, je chante…

C’est aussi pour ça que je passe assez peu de temps en bibliothèque. Quand j’y vais, c’est en mode commando. La gourde et les rations de survie dans le paquetage. Tous les outils possibles pour stocker les infos : ordinateur, appareil photo, dictaphone… J’ai trop peur de me noyer dans des recherches infinies, qui satisfont mon appétit de savoir, mais beaucoup moins mon producteur.

Etes-vous satisfaite de votre bureau et/ou l’organisation de vos journées de travail. Si la réponse est non, qu’aimeriez-vous pouvoir changer?

Je rêve d’une table d’architecte, en hauteur et inclinée, et du siège haut qui va avec. J’aimerais écrire dans une position qui tienne le milieu entre assise et debout. La position assise est trop confortable, elle me pousse au pinaillage, à l’égarement.

Et puis je voudrais des tiroirs. Beaucoup de tiroirs. Il me faudrait une pièce de plus pour ranger mon espace bureau. Plus c’est épuré, mieux j’écris.

Préférez-vous travailler seule ou avec un co-auteur ?

En scénario, j’aime énormément co-écrire. Avec un co-auteur ou avec le réalisateur. Ce ping-pong est d’une richesse ébouriffante.

Par contre, pour les livres, je préfère écrire seule. J’ai deux expériences de livres à quatre mains. La première s’est passée comme dans un rêve. La deuxième, par contre, a viré à la guerre de tranchées. Je ne recommencerai pas.

Etes-vous plutôt Mac ou PC ?

Si mes anciens collègues de Microsoft me lisent, ils vont m’envoyer Luigi le tueur à gages et son étui à violoncelle. Car après de longues années sous PC, j’ai pu m’offrir un Mac et je n’en changerais pour rien au monde.

Utilisez-vous un logiciel d’écriture ? Si oui lequel ?

Final Draft est obligatoire quand on bosse pour les Américains. Non seulement tout le monde s’en sert, mais les producteurs vous regardent bizarrement si vous ne l’utilisez pas. On dit même que certains studios refusent de lire des scripts qui ne sont pas écrits sous Final Draft… De toute façon, ce serait bête de s’en priver. C’est intuitif et efficace. Et ça correspond bien à ma façon de travailler : je fais beaucoup de va-et-vient entre les tableaux de structure, les fiches personnage et la continuité dialoguée.

Sinon, Word comme tout le monde. C’est un outil puissant, confortable aussi.

Travaillez-vous à horaires fixes ?

Oui. Je suis assez psychorigide là-dessus. (Là-dessus ???) J’écris de 3h30 du matin à 13h30 minimum, 15h le plus souvent, tous les jours.

Sauf… Sauf rendez-vous, sauf cours et conférences, sauf impondérables. Auquel cas, ma journée d’écriture est fichue.

Il m’a fallu assez longtemps pour comprendre que ce que j’écrivais l’après-midi ne valait pas un pet de lapin.

J’adore me réveiller avant le lever du jour. Ces quelques heures magiques où on est en avance sur le soleil, où rien ne vient vous distraire, sont les plus productives de ma journée. Et puis le soleil se lève et entraîne une nouvelle dynamique d’écriture. Le matin et sa promesse si pure, le chant des oiseaux, la lumière encore douce, tout cela contribue au plaisir d’être à ma table.

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Combien de temps de travail en moyenne par jour ?

Environ dix heures, plus les pauses. En période de charrette, beaucoup plus.

Jusqu’à combien de pages utiles pouvez-vous écrire par jour?

Pour les scénarios, je suis bloquée à onze pages. Ne me demandez pas pourquoi. C’est ma dose.

Côté livres, c’est plus difficile à quantifier. Car dans mes livres, outre les articles, il y a des recettes de cuisine. Rapides à écrire, elles demandent pas mal de travail en amont. Des recherches, des mails aux quatre coins du globe. Et puis des essais dans ma cuisine pour tomber sur les bonnes proportions, le bon temps de cuisson.

Enfin, les articles de mon site web sont un cas à part. En format court, ils me demandent une demi-journée ; jusqu’à deux jours pour les plus complexes, qui font dans les huit à dix feuillets.

Avez-vous besoin de faire des pauses à heure fixe ?

Je fais un break à 7 h du matin. D’abord pour jardiner. Je n’ai pas de jardin, juste deux appuis de fenêtre. Mais six mois par an, ils croulent sous les fruits et légumes (bon, sauf cette année où j’aurais mieux fait de planter des algues…), et j’ai toujours des fleurs. Il me faut au moins une demi-heure par jour les mains dans la terre, dans l’eau, dans les feuilles.

Une fois que j’ai chatouillé mes tomates, je jette forcément un œil aux mails, à Facebook, aux statistiques de mon site web. C’est ma pause-procrastination, qui passe à la trappe quand l’écriture va bien ; j’y retournerai en début d’après-midi, rien ne presse.

Travaillez-vous dans le silence total ? En musique ?

Silence total. Parlez moins fort, je vous prie.

Avez-vous un ou des compagnon(s) d’écriture à quatre pattes ?

J’aimerais tant… Mais c’est trop petit chez moi. Un chat serait à l’étroit. Et puis je m’absente en moyenne deux mois par an. Vous me demandiez ce que je changerais à mon espace de travail si je pouvais, voilà ce que j’ai oublié. Je voudrais un chat.

Vous coupez-vous du reste du monde ou restez-vous connectée à votre entourage (mail, téléphone, Twitter, Facebook…) ?

Quand l’écriture va bien, ou quand l’ombre de la charrette approche, je ne me connecte au monde que dans l’après-midi.

Mais j’ai du mal à pondre dix recettes de cuisine de suite. Alors un coup de Facebook, un peu de mail. La tentation est beaucoup plus grande en phase de documentation. J’utilise énormément Internet pour mes recherches, alors fatalement, je vagabonde.

Avez-vous des rituels d’écriture ?

Des rituels pour commencer ma journée d’écriture. D’abord, un peu de méditation. Ensuite, une grande théière.

Enfin, avant d’attaquer, je souffle sur une petite plume blanche. Elle n’est ni très belle ni très fraîche, et on ne pourrait pas écrire avec. Mais elle compte pour moi. Je l’ai ramassée au pied de la statue de Joseph Conrad, dans sa ville natale, à Gdynia, en Pologne.  La statue fait face au port. Elle accueille des nuées de mouettes. J’ai trouvé joli que Conrad soit entouré de plumes…

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Utilisez-vous une méthode particulière (tableau, fiches, cahier…) ?

Pour les scénarios, je commence toujours par mes fiches personnages. Un grand cahier à spirales, papier ligné, stylo SignPen. De grandes marges à gauche et à droite, beaucoup d’espace entre les paragraphes, vite comblés par les ajouts successifs.

Les phrases-clef, celles qui définissent la thématique de l’histoire, vont sur le tableau noir, à la craie de couleur. C’est un tableau style école maternelle, posé sur un chevalet, au sol. Comme ça, je bute dedans trente fois par jour. Rien de tel que le contact physique avec un concept pour qu’il prenne corps…

La structure de l’histoire se matérialise en post-it collés au mur.

Ma méthode tient aussi beaucoup à l’organisation interne de mes documents dans mon ordinateur. L’arborescence des dossiers, le nommage des fichiers, répondent à une logique précise qui me fait gagner un temps fou.

Pour les guides gastronomiques, je travaille avant tout au dictaphone. Pas besoin de faire des phrases rédigées, je peux énoncer un menu, une liste de produits, les prix, noter des impressions sur l’atmosphère ou le goût de mon assiette. Sur une table de restaurant, ça ne prend pas de place – surtout que j’ai déjà l’appareil photo, c’est pas discret. Je peux aussi interviewer le chef ou les clients.

Enfin, pour les livres de cuisine cinéphiles, c’est mon Mac qui me sauve la vie. Le film glissé dans le lecteur de DVD, je note dans un document Word tout ce qui a trait à la nourriture, les répliques à la virgule, la mise en scène…

Comment trouvez-vous l’inspiration ? Musique, photos, films ?

D’abord dans le journal. Les faits divers des journaux régionaux, français, belges et suisses. Les quotidiens anglais de tous bords : leurs insolites sont souvent saisissants. Et les hasards du web. Sans Internet, non seulement je serais privée d’une grande partie de mes sources, mais je dépenserais absolument tout mon pognon dans des canards discutables.

Ensuite, dans les lieux publics. Là, pour le coup, je vais au café. J’ai quelques coins à beaux personnages, comme à la campagne on a des coins à champignons.

Et puis je lis beaucoup de « non-fiction ». Des biographies, de l’Histoire, des récits de voyage. Aussi bien pour les scénarios que pour les livres de cuisine. Cette année, je me suis plongée dans les livres de Mark Kurlansky. Son histoire mondiale du sel m’a ouvert des horizons.

Avez-vous besoin de « carburants » (thé, café, tabac, nourriture…) ?

Le thé Tamaryokucha de chez Mariage Frères, qui répond au doux nom de n°419. Sans lui, je ne serais rien. En alternance avec des phases au thé à la violette. Pendant que j’écris, je descends un litre et demi de thé. Et rien d’autre, impossible de manger.

Pour le reste, vous me trouvez dans une grande phase d’assainissement. Ces dernières années, j’ai décroché quasiment tous mes boulets. Notamment le coca-cola.

A quel moment et dans quel lieu pratiquez-vous le mieux le brainstorming ?

Dans ma baignoire.

Prenez-vous beaucoup de notes ? Comment les organisez-vous (carnet, notes volantes, logiciel…) ?

J’ouvre des documents Word spécifiques au ramassage des trouvailles sur Internet. Et sinon, dans la rue, je note tout dans un cahier. Les carnets sont trop petits pour moi, j’aime avoir l’espace de la phrase. Lors de mes voyages, j’achète des cahiers d’écolier : les ouvrir, c’est déjà partir.

Etes-vous sujette à la procrastination ?

Fatalement, quand l’écriture va mal, je décroche. Désormais, je ne culpabilise plus de ces décrochages. Je sais qu’ils sont nécessaires. Je m’accorde de vraies plages d’école buissonnière.

Autrement, quand je suis dans un projet qui me plaît et qui avance vite, il faut un treuil pour m’arracher à mon bureau.

Avez-vous déjà été frappée par le writer’s block ? Si oui, quelle est votre recette pour en sortir ?

Writer’s block, pas vraiment – je touche du bois. Mais des obstacles, des problèmes dans l’écriture des scénarios, bien sûr. Dans ces cas-là, comme à chaque fois que j’ai un souci dans la vie, je vais au cinéma.

Ensuite, je marche. Je traverse Paris à pied. Jusqu’au cinéma et retour, ou bien je vais au jardin.

Ma recette ? Je branche l’oreillette de mon téléphone, comme ça je ne passe pas pour une débile légère en parlant tout haut dans la rue. Et je me raconte à haute voix où j’en suis, ce qui coince. Raconter mon histoire à quelqu’un d’autre, même à un absent, me conduit souvent à la solution.

Quand vous prenez des vacances, vous coupez-vous totalement de votre travail ?

Je pars rarement, hélas. Alors je pars longtemps, et loin.

Du coup, après une longue phase de débranchage total, je me trouve une petite pension face à la mer. Et là, j’écris, l’esprit clair. En général, ce que je note à ce moment-là me nourrit toute l’année.

Qu’aimez-vous faire quand vous ne travaillez pas?

Voir des amis. La vie d’ermite, ça va cinq minutes. Cuisiner pour les copains, voir une expo, profiter de Paris.

Et puis bien sûr, il y a le cinéma. C’est à cheval entre travail et détente, parce que la machine à analyser est toujours en marche. Mais ça reste un plaisir absolu.

 Avez-vous un ouvrage culte traitant de l’écriture ?

Longtemps avant de faire de l’écriture mon métier, j’ai commencé à lire les « gourous » du scénario. Syd Field, McKee. Avant qu’ils ne soient traduits, vers 1993-1994.

Ils m’ont beaucoup appris. Mais je reviens toujours aux écrivains. Leur regard sur leur propre écriture et celle de leurs contemporains. La correspondance de Flaubert, celle de Scott Fitzgerald avec son éditeur – passionnante, parce que Fitzgerald est un autodidacte de la technique, il apprend à nager dans l’eau. Les articles de Proust, notamment sur la lecture et sur Flaubert : ce sont des textes lumineux, quasiment extra-lucides, sur le métier d’écrivain. Les Leçons américaines d’Italo Calvino. Et surtout les préfaces de Joseph Conrad.

Dans la préface du Nègre du Narcisse, il écrit ceci. « Mon objectif, auquel je m’efforce de parvenir, est, par le pouvoir du mot écrit, de vous faire entendre, de vous faire sentir – c’est avant tout, de vous faire voir. Cela, et rien d’autre, et cela est tout. » Une fois qu’on a compris ça, le reste, c’est du bricolage.

Qui est votre scénariste fétiche ?

Deux pôles opposés.

Quentin Tarantino. Quand on le lit dans le texte, on a le souffle coupé. Son écriture est naturellement faite pour la forme scénaristique. Même chez les très grands, je n’ai jamais vu une telle fluidité, un tel naturel. En plus, il aime le mot. Le sens, le parfum, la musique du mot. Django Unchained, ce sont quatre voix totalement distinctes, quatre instruments au vocabulaire individuel, qui jouent ensemble. Sur le plan de l’écriture, c’est unique, à ma connaissance. Sans parler de son aisance à développer des structures apparemment frimeuses mais extrêmement solides et riches de sens.

Et à l’autre bout, il y a Coppola. Ce qui m’envoûte chez lui, c’est la beauté du concept et la maîtrise avec laquelle il le développe, le long de structures complexes et gracieuses. Dans ses derniers films, en se coupant de la pesanteur hollywoodienne, il a acquis cette élégance suprême qu’est la légèreté. Je le vois comme un vieux lama dans un temple tibétain : incroyablement casse-pieds au quotidien, mais quand il entre en méditation, il décolle de vingt centimètres au-dessus du sol.

Je sais que mes choix vont en énerver certains. Non seulement je choisis deux Américains, mais en plus ils sont tous les deux réalisateurs. J’y peux rien. Et je crois qu’on devient un meilleur scénariste quand on comprend les mécanismes, techniques autant qu’artistiques, de la réalisation.

Quelle est votre actu ?

Les Cocktails de Blake & Mortimer, d’après la bande dessinée de Edgar P. Jacobs, sort cet été aux éditions Agnès Viénot. C’est un « spin-off » de la collection que j’ai inaugurée sur les recettes du cinéma, consacrée cette fois-ci à la bande dessinée.

Je co-écris en ce moment un scénario de long métrage avec un réalisateur de Hong Kong. Un slasher franchement vicieux. Je tue plein de gens, je m’amuse comme une petite folle.

Côté presse, j’ai le plaisir de collaborer à un nouveau magazine. Hardi, « le magazine des hommes de goûts », est un masculin de cuisine. Un magazine haut de gamme, indépendant et très beau, dont le premier numéro sortira en septembre.

Enfin, CinéMiam.com continue à suivre l’actualité à sa façon pour parler de la cuisine au cinéma. Sous tous ses angles, pour tous les goûts.

Références :

Rendez-vous dans quinze jours pour visiter un nouveau bureau d’auteur…

Copyright©Nathalie Lenoir 2013


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