La Disparue de la Cabine 10 (2025) de Simon Stone

Réalisateur des films "The Turning" (2013), "The Daughter" (2015) et "The Dig" (2021) Simon Stone revient avec un film siglé Netflix, une adaptation du roman éponyme (2016) de Ruth Ware, roman classé dans le top 10 des meilleurs best sellers du Sunday Times et New-York Times. Le réalisateur-scénariste co-écrit son scénario avec Joe Schrapnel et Anna Waterhouse, duo qui a notamment écrit les films "La Couleur de la Victoire" (2016) de Stephen Hopkins, "Coeurs Ennemis" (2018) de James Kent, "Seberg" (2019) de Benedcit Andrews, "Rebecca" (2020) de Ben Wheatley et "Snake Eyes" (2021) de Robert Schwentke... Laura, une journaliste est invité pour couvrir une croisière de luxe en petit comité organisé par un couple richissime dont la femme est mourante. Une nuit, elle est témoin d'une chute par-dessus bord, elle alerte aussitôt mais après vérification il s'avère qu'il ne manque personne sur le navire. Persuadé d'avoir raison la journaliste va tenter de découvrir ce qui se trame... 

La journaliste est incarné par Keira Knightley qu'on n'a plus vu depuis "L'Etrangleur de Boston" (2023) de Matt Ruskin et qui retrouve ses scénaristes de "Coeurs Ennemis" (2018), elle retrouve aussi après "Miss Revolution" (2020) de Philippe Lowthorpe sa partenaire Gugu Mbatha-Raw vue entre autre dans "Belle" (2013) de Amma Asante, "Free State of Jones" (2016) de Gary Ross ou "En Plein Vol" (2024) de F. Gary Gray. Citons ensuite les membres du voyages, le couple d'hôtes est joué par Guy Pearce vu récemment dans "Les Linceuls" (2024) de David Cronenberg et "The Brutalist" (2024) de Brady Corbet, et Lisa Loven Kongsli outre son apparition dans la saga "Wonder Woman" (2017-2021) chez DC citons "Snow Therapy" (2014) de Ruben Östlund ou "Une Affaire de Principe" (2024) de Antoine Raimbault, puis suivent Art Malik remarqué dans "La Route des Indes" (1984) de David Lean, "Tuer n'est pas Jouer" (1987) de John Glen ou "La Petite Sirène" (2023) de Rob Marshall, Daniels Ings aperçu dans "Eddie the Eagle" (2018) de Dexter Fletcher ou "The Marvels" (2023) de Nia DaCosta, Kaya Scodelario connue pour la saga "Le Labyrinthe" (2014-2018) de Wes Ball vue plus récemment dans "Crawl" (2019) de Alexandre Aja ou "Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City" (2021) de Johannes Roberts et qui retrouve Keira Knightley après "Pirates des Caraïbes : la Vengeance de Salazar" (2017) de Joachim Ronning et Espen Sandberg, Hannah Waddingham apparue dans "The Fall Guy" (2024) de David Leitch et "Mission Impossible : the Final Reckoning" (2025) de Christopher McQuarrie, Paul Kaye aperçu dans "Pusher" (2012) de Luis Prieto ou "Dracula Untold" (2014) de Gary Stone, David Morrissey vu entre autre dans "Blitz" (2011) de Elliott Lester ou "Slingshot" (2024) de Mikael Hafström, Amanda Collin apparue dans "Les Enquêtes du Departement V : Délivrance" (2016) de Hans Peter Moland, "King's Land" (2023) de Nikolaj Arcel ou "L'Ultime Braquage" (2025) de Fredrik Louis Hviid... Enième film Netflix qui ne tien pas la route, c'est presque un pléonasme. D'abord on remarque l'esthétique, un visuel clinique, froid et artificiel qui semble avoir été pensé pour être raccord le plus fidèlement possible au yacht de luxe (pour les amateurs il s'agit du "superyacht" Savannah), qui reprend ainsi les codes couleurs des pires thrillers, au cas où le spectateur n'aurait pas compris la noirceur du film.

Le visuel est si monochrome que ça gâche même les paysages qu'on devine pourtant sublime. Le huis clos maritime commence mal parce que le casting offre les réponses qui empêchent tout suspense valable... ATTENTION SPOILERS !... Deux stars sur la vingtaine de personnages, donc forcément l'héroïne et le grand méchant tueur, une fois le tueur évident les raisons deviennent tout aussi limpides... FIN SPOILERS !... Puis le twist devient lui-même anecdotique même si le scénario ne tient qu'à cette petite dualité. Par là même, côté casting, on ne croit aucunement à l'idylle, tandis que outre le couple hôte et la journaliste tous les autres personnages s'avèrent bien sans personnalités ou sans enjeux pour nous intéresser. Le scénario est trio lisible, la mise en scène sans inventivité, le visuel trop gris, au final un récit trop balisé et sans plaisir pour les yeux. Oubliable et oublié...

Note :                 

Disparue Cabine (2025) Simon Stone

09/20