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Pourquoi voir Last Breath ?
Beaucoup de films catastrophes misent sur des explosions démesurées dans une ambiance d'hystérie visuelle, Last Breath, choisit tout l’inverse, la lenteur, l’angoisse, le tout enveloppé dans une solitude abyssale, grâce à ce choix, Last Breath est une expérience singulière, presque suffocante, surtout quand on sait qu'il s'agit d'un film inspiré d'une histoire vraie.
Last Breath est une histoire vraie, celle de Chris Lemons, un plongeur en saturation qui travaillait sur un champ pétrolier dans la mer du Nord, lui et ses collègues, Dave Yuasa et Duncan Allcock, étaient descendus dans une cloche de plongée à environs 91 m pour effectuer des réparations sur une structure sous-marine.
Le navire de soutien subit une panne de son système de positionnement dynamique, ce qui l’a fait dériver, la cloche de plongée était connectée à la ligne ombilical (câble qui fournit l’air, l’électricité, la chaleur, la communication) a été déplacée, l'ombilical de Lemons s’est accroché à la structure qu’il réparait, la traction exercée par le navire en dérive a finalement cassé ce câble.
Cet évènement a déjà été raconté en 2018 dans le documentaire, Le survivant des abysses, réalisé par Alex Parkinson et Richard da Costa, en 2025, Alex Parkinson décide d'adapter ce documentaire en long métrage de fiction avec au casting Woody Harrelson, Simu Liu et Finn Cole.
Le long métrage d’Alex Parkinson nous plonge dans une histoire suffocante sans artifices inutiles, ici, l’ennemi n’est pas une superpuissance, ni un humain ou encore un monstre, l'ennemi c’est le temps, l’obscurité et le silence, dès les premières minutes, le film installe un climat de menace tranquille, le bateau tangue, les communications grésillent et l’océan n’est pas seulement un décor, c’est un personnage à part entière, imprévisible, colossal, ici l'humain n'est pas dans son élément.
La mise en scène sous-marine est dès plus efficace, le réalisateur filme les profondeurs d'une façon très immersive, le spectateur ressent l’isolement, le danger et la pression du temps que subissent les personnages, le film développe le suspense typique d’un thriller, on alterne entre points de vue, Lemons au fond, ses collègues dans la cloche et l’équipage du navire.
Dans Last Breath on retrouve Woody Harrelson, en capitaine usé mais profondément humain, pas de surjeu, juste les émotions pures, Simu Liu surprend dans un rôle plus introverti que d’habitude, un plongeur presque trop calme, dont la présence rassure autant qu’elle inquiète, Finn Cole, lui, joue la jeunesse et l’inconscience, avec une vérité touchante.
Last Breath est un film de survie solide et efficace, un film qui mise davantage sur la tension réaliste que sur la surenchère dramatique, ce n’est pas un chef-d’œuvre (il n'y en a pas beaucoup), ce n’est pas un film qui en met plein la vue, c’est un film qui prend son temps pour installer une tension grandissante.
Last Breath n’est pas seulement un film d’action catastrophe, c’est un drame de survie, un portrait humain, le film d'Alex Parkinson met en lumière un métier méconnu du grand public, celui des plongeurs à saturation, il valorise également la solidarité humaine, le sauvetage ne dépend pas juste du héros, mais d’une équipe complète.
Avec Last Breath, Alex Parkinson transforme un fait réel déjà vertigineux en un thriller de survie efficace, tendu et profondément humain, le cinéaste, qui avait déjà signé le documentaire original, réussit à insuffler une véritable immersion dans les abysses.
Un film suffocant
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Synopsis :
Au large de la mer du Nord, une équipe de plongeurs professionnels travaille à plus de 90 mètres de profondeur, reliée au monde extérieur par un unique cordon ombilical qui leur fournit oxygène, chaleur et communication.
Lorsqu’une tempête soudaine fait dériver le navire-support hors de contrôle, l’un d’eux, Chris Lemons se retrouve arraché à son cordon et abandonné dans l’obscurité glacée du fond marin.
Coupé de tout et avec seulement quelques minutes d’air résiduel dans sa bouteille d’urgence, il tente de survivre tandis que, en surface, ses collègues luttent contre le chaos mécanique et les éléments pour lancer une opération de sauvetage impossible.
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Anecdotes :
Moins de trois semaines après l’accident, Lemons est retourné au travail sous l’eau, ce qui montre sa détermination et la résilience étonnante du corps.
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Lemons a passé près de 29 minutes sans oxygène selon le film, et il n’a pas subi de lésions cérébrales durables, un fait que les médecins ne peuvent toujours pas totalement expliquer.
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Le vrai Chris Lemons a soutenu la production, il a vu le film et selon le réalisateur, il apprécie l’adaptation.
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La production a fait fabriquer une réplique presque parfaite d’une “dive bell”, pesant plusieurs tonnes.
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