Le duo François Prévôt-Leygonie et Stephan Archinard reviennent avec une nouvelle comédie après "Amitiés Sincères" (2013), "Tout Schuss" (2016) et "Monsieur Je-Sais-Tout" (2018) sur lesquels on remarque que les entrées au box-office baissent constamment à chaque film passant du premier et ses 860000 entrées France au 3ème et ses 400000 entrées, en espérant que ce nouveau projet soit plus réussi. Cette fois ils signent un remake de la comédie italienne "Odio l'Estate" (2020) de Massimo Venier resté inédit chez nous. Les deux réalisateurs-scénaristes co-signent le scénario avec Martin Darondeau qui a surtout travaillé à la télévision avec entre autre les séries TV comme "Pamela Rose" (2023) et "Fleur Bleue" (2024-...)... Suite à erreur de réservation, deux familles que tout oppose, ainsi qu'un éditeur snob et une influençeuse qu'il souhaite publier, sont contraints de partager une sublime maison de vacances. Pourtant malgré les tensions et les quiproquos les vacances vont prendre une tournure inattendue...
Dans la maison de campagne on retrouve Clovis Cornillac vu dernièrement dans "Un Ptit Truc en Plus" (2024) de et avec Artus, "Le Larbin" (2024) de Alexandre Charlot et Franck Magnier et "La Réparation" (2025) de Régis Wargnier, Laurent Stocker vu dans "les Pistolets en Plastique" (2024) de Jean-Christophe Meurisse, "Sarah Bernhardt, la Divine" (2024) de Guillaume Nicloux et "Les Boules de Noël" (2024) de Alexandra Leclère, Bertrand Usclat vu dans "Second Tour" (2023) de et avec Albert Dupontel et retrouve après "Menteur" (2022) de Olivier Baroux et "Jumeaux mais pas Trop" (2022) de Olivier Ducray et Wilfried Méance sa partenaire Pauline Clément vue récemment dans "Heureux Gagnants" (2024) de Maxime Govare et Romain Choay, Aure Atika vue récemment dans "Le Panache" (2024) de Jennifer Devoldère et "Le Répondeur" (2025) de Fabienne Godet, Thibault Bonenfant aperçu dans "Jeanne du Barry" (2023) de et avec Maïwenn et "Les Enfants après Eux" (2024) des frères Boukherma, puis enfin Claïna Clavaron révélée dans "After Blue (Paradis Sale)" (2019) de Bertrand Mandico... Le film est dans la veine du sous-genre "comédie de vacances" comme "Nos JOurs Heureux" (2006) du duo Nakache-Toldedano, "Nos plus Belles Vacances" (2012) de et avec Philippe Lellouche ou le dyptique "Barbecue" (2014) et "Plancha" (2022) tous deux de Eric Lavaine... Le film de vacances est un sous-genre en soit, la comédie s'impose car soleil rime avec bonne humeur et sur le fond l'erreur de location est carrément possible, et la lutte des classes existe bel et bien jusque dans la caricature de nos quotidiens. Le panel de personnages peut paraître au premier abord déjà vu et convenu mais à y regarder de plus près il reste constructif et amène par des détails d'autres aspects ; ainsi on évite la crise d'ados habituelle classique qu'on excuse pour un point de vue plus "psychologique", idem on évite l'histoire d'adultère primaire devenue omniprésente dans tous les films, et on apprécie aussi la guéguerre bête et méchante entre les familles.
En effet, les deux réalisateurs-scénaristes choisissent judicieusement la triple entente cordiale, tout n'ets pas parfait loin de là mais chacun tente un séjour en bonne intelligence. Les soucis sont intra-familiaux, on constate donc que les vacances sont finalement un prolongement des problèmes du quotidien qu'on emporte malgré nous dans nos valises. Evidemment il y a bien le choc entre les différences sociales mais finalement ça reste présent mais pas envahissant. Par contre, le rythme est sans doute trop lancinant, ou plutôt en dilettante, trop sage, ça manque tout de même de dialogues plus percutants ou de gags plus efficaces et, surtout, arrive un twist légèrement agaçant... ATTENTION SPOILERS !... déjà vexé de ne pas l'avoir vu venir alors qu'il est pourtant évident, mais surtout encore et toujours une comédie qui ne peut prendre un envol pour sygomatiques puisqu'encore et toujours on injecte un drame et du pathos qui transforme la comédie en comédie dramatique, rideau de fin sur le rire déjà absent jusqu'ici, seul le sourire s'impose dans la première partie... FIN SPOILERS !... Une histoire qui ne tient donc pas toutes ses promesses, mais un peu de bienveillance ne fait pas de mal, on évite le côté hystérique souvent présent dans ce genre de film, les bons sentiments fonctionnent bien, c'est donc une comédie (trop) inoffensive mais loin d'être désagréable.
Note :
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