Une bataille après l'autre

bataille après l'autreTout çà pour çàD’un côté des militants d’extrême gauche et de l’autre la répression d’extrême droite avec une toile de fond opératique et une musique permanente souvent pénible ; voilà un brûlot de Paul Thomas Anderson voulant brosser un portrait au vitriol de l’Amérique actuelle. Son brûlot fait juste l’effet d’une allumette ou d’un pétard mouillé. Outre la vulgarité constante dénuée d’intérêt et de sens ; ce film est loin des standards de PTA. Une fable bon marché ; oups, ce film a couté un pognon de dingue pour un effet gloubi boulga ; un film de faiseur pour celui qui est vu depuis des décennies comme un créateur. Pour ses 2h40 de film aux accents d’histoire sans fin, PTA convoque les frères Coen, Quentin Tarantino, Wes Anderson et même Sergio Leone pour le western spaghetti ; çà se voit et la multiplicité des références et des talents ne parviennent pas à masquer un scénario creux sans ligne directrice. Le tout ressemble seulement à un film fourre-tout et sans âme ; quel ennui ! Si on ajoute le jeu outrancier de Sean Penn, tout simplement navrant ; pour une fois, car lui aussi dernièrement en a fait des caisses dans certains de ces derniers films, Leonardo Di Caprio s’en tire bien en Duke de pacotille. Comment les critiques professionnels ont-ils pu se laisser abuser à ce point par ce film en carton patte ? Même la parabole autour du scandale ICE fait pschitt.

A éviter

Sorti en 2025

Ma note: 7/20