Jurassic World : Renaissance (2025) de Gareth Edwards

Dans la famille des sagas incontournables, voici le 7ᵉ opus de Jurassic, sorti en 2025 sur grand écran. Un énième volet où l’on se demande, une fois de plus, comment créer la surprise face à un spectateur désormais rodé à tous les rebondissements de cette franchise. La question se pose : y a-t-il encore quelque chose à raconter dans cet univers ? Hélas, la réponse penche du côté négatif.

Des mercenaires sont engagés pour récupérer des échantillons de sang sur trois méga-dinosaures, pour le compte d’un groupe pharmaceutique qui promet de révolutionner le traitement des maladies cardiaques. À leurs côtés : un professeur de paléontologie baroudeur, un responsable de laboratoire cupide, et une famille en expédition sur l’Atlantique, embarquée bien malgré elle dans cette aventure à haut risque. S’ensuivent des péripéties assez prévisibles rythmées par des rencontres plus ou moins féroces avec divers dinosaures.

Le film tente de jouer la carte de la continuité avec les sagas précédentes, en multipliant les clins d’œil scénaristiques, auditifs et visuels, ce qui ancre l’intrigue dans un univers familier. Mais aucun acteur des précédents films n’est présent ou même mentionné, ce qui crée une cassure nette avec les épisodes antérieurs. Et côté scénario, rien de nouveau sous le soleil préhistorique, on retrouve un peu les mêmes éléments : la famille à sauver, miraculeusement indemne malgré son incompétence ; le retour dans des locaux abandonnés infestés de créatures hostiles ; la poursuite en milieu confiné ; et bien sûr, le combat final contre un dinosaure. On devine même à l’avance qui va survivre et qui va se faire croquer.

Le film trouve toutefois un petit souffle de fraîcheur grâce à l’humour, qui permet d’alléger un rythme par ailleurs soutenu et étouffant car on s'attend à des apparitions de dinosaures carnivores constamment. Le casting s’en sort avec une performance correcte, sans éclat particulier, mais sans fausses notes notables. Chacun tient son rôle avec un certain aplomb, et grâce à cette cohésion, on ne s’ennuie pas, malgré une conclusion sans surprise.

Les véritables bémols, eux, sont plus sérieux : le bestiaire s’aventure encore du côté du génétiquement modifié, avec des croisements de plus en plus improbables. Si certaines créatures restent crédibles dans l’univers établi, le dernier dinosaure — sorte d’hybride entre un T-rex et un alien — est un non-sens visuel qui gâche la fin du film en tombant dans le grotesque. Sans oublier les incohérences techniques devenues monnaie courante : un bateau pneumatique "croqué mais intact", une jambe foulée qui permet tout de même de courir. BREF ! 

Un film divertissant, ça reste un film pop-corn de suite attendue et prévisible qui ne transcende pas le film de genre et l'on reste encore et toujours amoureux du film originel. Note indulgente car malgré tout ça marche ! 

Avis de Selenie ICI !

Note :                 

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12/20 Jurassic World : Renaissance (2025) de Gareth Edwards