Retour de Eli Craig pour son troisième long métrage seulement après son excellente comédie gore "Tucker et Dale fightent le Mal" (2010) et le moins convaincant "Little Evil" (2017) sorte de remake non assumée du Damien de la franchise "La Malédiction" (1976-2024). Pour ce nouveau projet le cinéaste profite de l'acquisition par la société de production Temple Hill Entertainement des droits du roman "Un Clown dans un Champ de Maïs" (2020) de Adam Cesare avant la sortie du livre et qui a lancé la production dès 2022. Le titre à lui seul  reprend donc deux paramètres centraux de quelques films d'horreur qui renvoient d'abord à la franchise "Les Démons du Maïs" (1984-2018) puis aux innombrables films sur des clowns tueurs des "Ca" (1990-2017-2019) aux récents "Terrifier" (2016-2024) en passant par "Balada Triste" (2011) de Alex de La Iglesia ou "Clown" (2014) de Jon Watts. Le scénario est signé par le réalisateur-scénariste associé à Carter Blanchard qui a signé le film "Gone" (2006) avant de se tourner vers les clips et courts publicitaires dont justement "Audi Clown" (2017). Film interdit au moins de 12 ans... Quand Quinn emménage avec son père dans la petite ville de Kettle Spring, elle fait la connaissance de Frendo le clown, mascotte de la ville qui est célébrée chaque été lors d'une fête en son honneur. Mais cette année la fête tourne au cauchemar quand des adolescents disparaissent rendant ainsi bien réelles les légendes qui circulent sur Frendo... 

La jeune Quinn est incarnée par Katie Douglas surtout aperçue à la télévision outre quelques apparitions dans les films "Compulsion" (2013) de Egidio Coccimiglio, "Every Day" (2018) de Michael Sucsy ou "Level 16" (2018) de Danishka Esterhazy, tandis que son père est interprété par Aaron Abrams aperçu dans le dyptique "Code 8" (2019-2024) de Jeff Chan ou "Les Tourtereaux" (2020) de Michael Showalter. Citons ensuite au de cette affiche stars Kevin Durand, sans doute le plus connu vu dans "Abigail" (2024) de Tyler Gillett et Matt Bettinalli-Olpin ou "Y a-t-il un Flic pour sauver le Monde ?" (2025) de Akiva Schaffer, Carson MacCormac apparu dans "Shazam !" (2019) de David F. Sandberg ou "American Girl" (2022) de Mike Barker, Will Sasso aperçu dans "Irrésistible" (2020) de Jon Stewart ou "Boss Level" (2021) de Joe Carnahan, n'oublions pas les Scream Girls Verity Marks aperçue entre autre dans "Elevator Game" (2023) de Rebekah McKendry, Cassandra Potenza aperçue dans "I Still See You" (2018) de Scott Speer ou "Bring It On : Cheer or Die" (2023) de Karen Lam, puis Daina Leitold qui retrouve après "The Exorcism of Molly Hartley" (2015) de Steven R. Monroe et "L'Affaire Percy" (2021) de Clark Johnson son partenaire Bradley Swatsky vu notamment dans "Ice Road" (2021) de Clark Johnson ou "Esther 2 : les Origines" (2022) de William Brent Bell, puis enfin n'oublions pas un frenchy méconnu, Vincent Muller dans un de ses rares rôles puisqu'il est surtout connu dans le milieu comme Directeur Photo dans des comédies oubliables et oubliés comme "Coursier" (2010) de Hervé Renoh, "Problemos" (2017) de et avec Eric Judor ou "Un Noël en Famille" (2024) de Jeanne Gottesdiener...

D'emblée on aime ce côté kitsch hommage aux classiques du genre des années 80-90 mais la charme s'évapore très vite quand on décèle qu'en vérité il n' y aucune idée valable dans le film. Tous les clichés du genre y passent, un cahier des charges magnifiquement suivi à la lettre, de façon très académique et surtout très scolaire. Le papa célib et une ado gentille comme tout qui se rebelle avec de nouveaux amis pas si méchants, faire le mur évidemment etc... c'est navrant d'ennui, éculé et sans aucun intérêt. Les classiques comme "Souviens-toi l'Eté Dernier" (1997) de Jim Gillepsie (pour en rajouter une couche à son remake récent !) sont des chefs d'oeuvres comparé à ce navet sans saveur. Le scénario tente bien une sorte de fond économico-social râté tant on devine qui se cachent derrière les masques, une évidence au vu du nombre dans une si petite ville tandis que le pourquoi du comment est tout aussi stupide et inepte - et pitié ce discours anti-générationnel ! Pas grand chose à dire tant c'est ridicule et déjà vu mille fois et donc même pas peur, peut-être comme première expérience pour les petites ?! A ne pas conseiller, à oublier vite.