© 1996 Universal City Studios, INC
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Pourquoi voir Daylight ?
Réalisé par Rob Cohen, un cinéaste surtout connu pour ses films d’action à gros budget comme The Fast and the Furious et xXx, Daylight est un film catastrophe typique des années 90, porté par un Sylvester Stallone charismatique comme toujours.
Les œuvres de Rob Cohen oscillent entre blockbusters efficaces et projets plus modestes, souvent avec des résultats mitigés en termes de critique, c'est les cas ici, scénarisé par Leslie Bohem, Daylight suit Kit Latura (Sylvester Stallone), un ancien secouriste devenu chauffeur de taxi, qui se retrouve à la tête d’un groupe de survivants piégés dans un tunnel sous l’Hudson après une explosion massive.
Alors oui le scénario du film est simple, un héros improbable, une course contre la montre agrémentée d’obstacles mortels, néanmoins le film est un divertissement plus que honnête porté par un Stallone investit.
Le film de Rob Cohen ne bénéficie pas d'une aura magnifique auprès des spectateurs et de la critique, pourtant on peut saluer l’ambition du film à mêler tension claustrophobique et héroïsme, le tout agrémenté par des scènes de tension impressionnantes pour l'époque.
Il faut savoir que le numérique n'était pas encore la norme et que beaucoup d'effets spéciaux étaient réalisés avec des moyens pratiques, l'explosion dans le tunnel a été réalisée à l’aide de maquettes, une technique courante à l’époque.
En parlant de claustrophobie, Sylvester Stallone a accepté le rôle de Kit Latura en partie pour se confronter à sa peur des espaces confinés, un choix qu'il avait déjà fait trois ans auparavant avec Cliffhanger, non pas pour lutter contre sa claustrophobie mais sa peur du vide, une fois que l'on sait cela, la performance de Sylvester Stallone gagne en authenticité.
En terme de performance, Sylvester Stallone reste fidèle à lui-même, il apporte une présence physique et un charisme brut qui colle parfaitement au film, le tout nuancé par un personnage hanté par son passé et qui s'improvise leader de part les circonstances.
Trop souvent catalogué dans son rôle de dur à cuire, il surprend ici par une vulnérabilité émanant de son regard et de ses silences, une prestation loin de ses précédents rôles d’action, dommage que le scénario n'approfondisse pas plus son personnage, il est accompagné par Amy Brenneman, Viggo Mortensen et Danielle Harris qui apportent un équilibre bienvenue.
Daylight est un film qui se veut divertissant sans pour autant prendre le spectateur pour un idiot, Rob Cohen, qui s’illustrera plus tard avec The Fast and the Furious, déploie une énergie brute dans la mise en scène des séquences d’action.
Des séquences d'action bien réalisées pour l'époque comme l’effondrement du tunnel ou les séquences où l’eau menace d’engloutir les survivants, alors oui les effets spéciaux sont quelque peu datés aujourd'hui, mais il tiennent encore la route, notamment celles impliquant des explosions ou des inondations.
Daylight n'est pas un classique du genre, et n'en a pas réellement la prétention, oui le film possède certains clichés du genre (comme beaucoup d'autres films), les personnages secondaires sont sous développés et leurs destins sont tout tracés, le sacrifice, la rédemption, la réconciliation, le film ne prend pas trop de risque mais il en reste pas moins un divertissement des années 1990 plus qu'honnête dans sont approche et sa volonté de bien faire. Coté musique, le cinéaste a fait appel Randy Edelman, compositeur qui a travailler sur SOS Fantômes 2, Un flic à la maternelle ou encore The Mask, sans être mémorable la musique accompagne efficacement les moments de tension du film.
Daylight n’est pas un mauvais film, mais il manque d’originalité et de finesse pour se hisser au niveau des références du genre, c’est un blockbuster divertissant qui mise tout sur l’action et le suspense au détriment d’une histoire plus profonde et des personnages mémorables.
Un film catastrophe qui remplit son contrat de divertissement, porté par l’énergie de Stallone et quelques séquences d’action mémorables, Daylight se regarde toujours avec plaisir malgré le poids des années.
Un divertissement old school
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Synopsis :
Kit Latura, un ancien secouriste devenu chauffeur de taxi, se retrouve à la tête d’un groupe de survivants piégés dans un tunnel sous l’Hudson après une explosion massive.
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Anecdotes :
Rob Cohen voulait initialement Nicolas Cage pour le rôle de Kit Latura, mais les studios Universal Pictures l’ont jugé insuffisamment bankable à l’époque.
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Le scénariste Leslie Bohem avait prévu une fin tragique où Kit Latura mourait, Universal Pictures a refusé cette idée.
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La montre Panerai Daylight : Stallone porte dans le film une montre Panerai, qui a ensuite été commercialisée sous le nom de « Luminor Panerai Daylight » en référence au film.
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Le film s’inspire partiellement d’un incident survenu le 13 mai 1949, lorsqu’un camion transportant 80 barils de sulfure de carbone a provoqué un accident dans le Holland Tunnel.
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