Jurassic World : Renaissance (2025) de Gareth Edwards

7ème long métrage de la célèbre franchise initiée par "Jurassic Park" (1993) de Steven Spielberg et écrit par son scénariste David Koepp d'après l'oeuvre littéraire de Michael Crichton, Spielberg restera investi comme producteur sur les autres films qui ont relancé la franchise depuis "Jurassic World" (2015) de Colin Trevorrow et jusqu'au dernier "Jurassic World : le Monde d'Après" (2022) de Colin Trevorrow. Pour ce nouveau projet on retrouve donc Spielberg parmi la c-production, mais on retrouve aussi le scénariste originel David Koepp qui a aussi signé "Le Monde Perdu" (1997) et qui collaborera encore plusieurs fois avec le réalisateur-producteur. A l'origine c'est le réalisateur de "Bullet Train" (2022) et "The Fall Guy" (2024) David Leitch qui devait réaliser mais ce dernier à quitter lep rojet après des différents artistiques. Finalement le choix s'est porté sur Gareth Edwards lui-même habitué aux créatures hors normes après avoir signé "Monsters" (2010), "Godzilla" (2014), puis ensuite également "Rogue One : a Star Wars Story" (2016) et le plus médiocre "The Creator" (2023). Le scénariste David Koepp revient donc dans la saga, et en profite pour imposer neuf règles à graver dans le marbre en ce qui concerne le cadre narratif et dont il a dévoilé les trois premières : "Les événements des six films précédents ne peuvent être niés ni contredits", "Les faits de science-fiction doivent être tous réels" et enfin "L'humour est un oxygène"... Après les drames et incidents cinq années auparavant il s'est révélé que la planète n'est pas un environnement sain pour la plupart des dinosaures. Ceux qui subsistent vivent dans des zones équatoriales isolées et extrêmes. Trois espèces renferment peut-être la clé d'un remède capable de changer les choses. Une expédition est montée pour tenter de trouver des specimen parmi les plus dangereux, mais sur la première île des expériences du milliardaire John Hammond les membres de l'expédition vont faire connaissance avec des dinosaures avaient été recalés car ils sont mutants... 

Notons que c'est le premier film de la franchise qui n'inclut aucun autre acteur ou personnage des épisodes précédents. Ainsi nous pouvons citer Scarlett Johansson, tout heureuse de pouvoir être de l'aventure car elle est une fan de la saga depuis son enfance, vue récemment dans "To The Moon" (2024) de Greg Berlanti et surtout dans les derniers Wes Anderson "Asteroid City" (2023) et "The Phoenician Scheme" (2025) après lesquels elle retrouve l'acteur Rupert Friend vu récemment dans "Companion" (2025) de Drew Hancock. Citons ensuite Mahershala Ali rematqué dans "Moonlight" (2017) de Barry Jenkins et "Green Book" (2018) de Peter Farrelly et retrouve après "Alita : Battle Angel" (2019) de Robert Rodriguez son partenaire Ed Skrein vu dans "Midway" (2019) de Roland Emmerich ou le dyptique "Rebel Moon" (2023-2024) de Zack Snyder, Jonathan Bailey vu notamment dans "Mémoires de Jeunesse" (2014) de James Kent ou "Wicked" (2024) de Jon M. Chu, Manuel Garcia-Rulfo vu dans "Les Sept Mercenaires" (2016) de Antoine Fuqua, "Sicario : la Guerre des Cartels" (2018) de Stefano Sollima ou "Le Pire Voisin au Monde" (2023) de Marc Forster, Luna Blaise surtout remarqué dans les séries TV "Bienvenue chez les Huang" (2016-2018) ou "Manifest" (2018-2023), David Iacono aperçue dans la série TV "L'Eté où je suis devenue Belle" (2022-2023), Bechir Sylvain qui a une belle expérience des monstres hors catégorie avec "Mega Shark vs Crocosaurus" (2010) de Christopher Bay, puis enfin la belge Philippine Velge remarquée dans le film français "Eté 85" (2020) de François Ozon... Notons que le compositeur du film est Alexandre Desplat, qui retrouve donc son réalisateur après "Godzilla" (2014), mais il s'inspire logiquement du thème original signé du grand John Williams. Sur le tournage la production a refait appel à Steve Brusatte, célèbre paléontologue qui était déjà présent sur le précédent film, et qui apporte toute son expertise pour le plus de véracité possible. D'ailleurs, par exemple, le Spinosaurus qui était présent dans le dernier film en date s'est vu redessiné pour être en adéquation avec les récentes trouvailles scientifiques, et notamment donc il a une queue plus volumineuse. Le premier bémol est que le film nous ressert tout un pan de clonage hybride, concept désormais aussi éculé que galvaudé depuis sans doute les prémices avec "Alien la Résurrection" (1997) de Jean-Pierre Jeunet, auquel bizarrement on pense avec l'ultime dinosaure qui sort de derrière les fagots. On aurait préféré une évolution naturelle et/ou rapide des dinos, par exemple à cause de la pollution humaine et dans des proportions que les milliers d'années depuis leur disparition pourraient expliquer. Malheureusement les scénarises ont pondu du réchauffé, surtout avec le gâchis du dernier "dino-alien".

Pourtant quand le film débute on apprécie la mise en place, avec le trio de mercenaires très hétérogènes, une pincée d'humour bienvenu et un casting qui permet peut-être de s'attendre à quelques surprises fatales. Par contre côté personnages on a le panel habituel du genre, par exemple et ce n'est pas spoiler tant c'est évident, on devine le traître ou le méchant, puis on a l'ado et son copain qui ne s'entend évidemment pas avec le paternel. Le film tente de repartir sur les bases originels de Spielberg plutôt que sur les opus plus récents avec un bon équilibre entre humour-émotion-action qui suit un cahier des charges bien connu mais si efficace. On apprécie le récit en trois parties, ou plutôt en trois objectifs même si ça limite d'autant les interactions entre les espèces. Le plus embêtant reste certains passages râtés ou illogiques... ATTENTION SPOILERS !... mort d'une femme de l'équipe hors champs très mal amené car on voit venir le truc à des kilomètres, mal cadré de surcroît, qui confirme donc que les deux stars ne vont pas mourir, un T-Rex qui croque un bateau pneumatique qui reste intact ?! Mais le pire est que la petite famille, les plus fragiles, les moins expérimentées s'en sortent tous !... FIN SPOILERS !... Notons un bestiaire plutôt sympa bien limité en nombre et en genre, exception du "dino-alien" qui gâche vraiment le film. En conclusion un divertissement pop corn sympa pour être dans la petite moyenne du genre mais rien de bien orignal ou surprenant. Note indulgente

Note :                 

Jurassic World Renaissance (2025) Gareth EdwardsJurassic World Renaissance (2025) Gareth Edwards

12/20