Un festival de Cannes, c’est un rythme de dingue. Chaque matin, il faut se connecter à l’aube pour un petit pic d’adrénaline avec la réservation des prochains jours, prendre un petit déjeuner express, se doucher, s’habiller, puis filer en projection. Là, les séances s’enchaînent, laissant très peu de temps pour rassembler ses notes et commencer à rédiger chroniques et critiques. Accessoirement, il faut trouver le temps de s’hydrater et manger un morceau. Et digérer des films parfois costauds. Le planning est serré, on est vite débordés… Dans ces cas-là, on rêverait d’avoir un assistant personnel intégrant une IA évoluée, qui ajusterait automatiquement le confort de l’appartement, réglerait la luminosité, la température, le niveau d’oxygène, ferait le café, adapterait les menus pour un apport d’énergie optimal. Il réserverait les tickets tout seul et nous aiderait à nous concentrer. Et s’il pouvait avoir la voix de Mylène Farmer en prime, ce serait le top du top…
Enfin, ça c’est ce dont on rêvait avant de voir Dalloway, le nouveau long-métrage de Yann Gozlan, présenté en séance de minuit.
Dans ce film d’anticipation, Cécile de France incarne Clarissa une écrivaine en mal d’inspiration. Elle est sélectionnée pour intégrer une résidence d’artistes ultra-moderne, petit joyau de technologie. Façades végétalisées pour éviter de subir la canicule, domotique entièrement connectée, cadre favorisant la création et l’émulation artistique. Chaque appartement est fourni avec une intelligence artificielle personnelle qui veille à ce que l’invité soit chouchouté tout au long du séjour. Celle de Clarissa possède bien la voix de Mylène Farmer et se prénomme Dalloway, comme l’un des personnages de Virginia Woolf. C’est autour de cette femme de lettres que Clarissa a prévu de construire son nouveau roman. Hélas, elle n’est pas du tout satisfaite de ce qu’elle produit et est complètement bloquée artistiquement. Dalloway l’aide à trier ses notes, effectue des recherches, l’encourage à réessayer encore et encore jusqu’à ce que le texte soit parfait. L’IA essaie aussi de dialoguer en permanence avec Clarissa pour bien comprendre son état d’esprit et mieux anticiper ses besoins. Finalement, l’écrivaine retrouve l’inspiration en réorientant son sujet vers quelque chose de plus intime, le récit du dernier jour de son fils, Lucas, qui s’est jeté par la fenêtre après des mois de dépression et de mal-être. Mais, alors qu’elle commence enfin à trouver son rythme d’écriture, Clarissa fait connaissance avec un autre résident (Lars Mikkelsen) qui la met en garde contre son assistante virtuelle. L’homme est persuadé que le mécène de la fondation, un géant de la technologie, essaie d’entraîner des IA d’un nouveau genre, ultra-évoluées, capables de devenir des doubles parfaits des artistes qu’ils accompagnent, pour prendre leur place.
Déjà remuée par les douleurs psychologiques que l’écriture fait remonter à la surface, Clarissa se laisse peu à peu gagner par la paranoïa. Elle se convainc que l’IA essaie de plus en plus de lui soutirer des informations et d’analyser le moindre de ses faits et gestes. Elle décide de se rebeller, de contourner les règles de Dalloway. Mais peut-on vraiment défier impunément une machine qui contrôle tous les accès du logement, tous les paramètres cruciaux du foyer? Et surtout qui vous connaît aussi bien que vous-même ? En découle un thriller plutôt bien ficelé, qui expose les risques potentiels de l’intelligence artificielle de façon très contemporaine, prolonge la réflexion sur l’altérité et l’usurpation d’identité littéraire, déjà au coeur de Un homme idéal et sur la paranoïa, au coeur de Boîte noire et Visions. Bon, ce n’est pas demain la veille que je vais faire écrire ma prose par une IA. Trop risqué…
Et surtout, pas sûr que vous y gagniez. Même pour trouver des infos simples, les ChatGPT, Copilot et Gemini ont tendance à répondre complètement à côté de la plaque. Donc s’il faut revérifier toutes les infos de l’IA, merci, mais c’est une perte de temps. Et le Festival de Cannes, c’est un rythme de dingue.
La solution serait peut-être de construire davantage de Data Centers, pour obtenir des machines plus puissantes, plus rapides, avec plus de connaissances. Ca tombe bien, il y a plein de projets de construction d’usines dédiées à la technologie à Eddington. C’est dans cette ville fictive du Nouveau-Mexique que se déroule le long-métrage d’Ari Aster, en compétition officielle. L’intrigue a lieu en mai 2020, en pleine pandémie de COVID-19 et juste au moment du meurtre de George Floyd, tué par un policier après une interpellation trop musclée.
C’est le COVID-19, et plus particulièrement les mesures prises pour faire face à la pandémie, qui sont la cause de la flambée de violence dépeinte par le film. Le maire, Ted Garcia (Pedro Pascal), a pris des mesures de couvre-feu, de distanciation et de port du masque obligatoire dans les lieux collectifs. Ceci pose des problèmes au supermarché, dont un client récalcitrant est mis à la porte. Cela révolte le shérif local, Joe (Joaquin Phoenix), qui n’est pas non plus un adepte du port du masque, à cause de son asthme chronique. Il juge la mesure ridicule, surtout dans ce coin paumé de l’état où personne n’est susceptible d’être porteur du coronavirus. Aussi, le ton monte entre le maire et lui, qui ont déjà un passif à régler. Suite à l’altercation, Joe décide de se présenter aux élections contre l’édile sortant, et entame une campagne dénigrant systématiquement le bilan de Ted, qui ne manque pas de répliquer. Au clivage entre partisans et détracteurs des deux camps vient s’ajouter tout le spectre de la division de l’Amérique : populistes brassant les idées d’extrême-droite, militants de gauche excédés par la politique menée par le gouvernement Trump, conspirationnistes de tout poil, sans oublier le mouvement Black lives matters, né spontanément après la mort de George Floyd. Les jeunes idéalistes du village commencent à organiser des manifestations pour dénoncer les violences policières et le racisme des forces de l’ordre. Joe a beau expliquer qu’un tiers de son service est noir de peau (un seul agent sur trois, le compte est bon…) et que la police d’Eddington est plutôt permissive avec les citoyens, le mal est fait, pour le plus grand bonheur de son rival. Alors, Joe décide d’utiliser de vieilles histoires pour accuser Ted d’être un agresseur sexuel. Ceci ne fait qu’attiser la haine entre les deux hommes, qui continuent à s’affronter, s’invectiver et se faire des coups tordus, jusqu’à ce que l’irréparable survienne. Le film bascule dans un déferlement de violence impliquant les protagonistes principaux, mais aussi d’autres groupuscules attirés par l’agitation autour de ce duel électoral, pourtant inintéressant au possible.
Ari Aster se fait plaisir en déroulant un récit foisonnant, qui oscille entre comédie noire, thriller et western. C’est surtout prétexte à réaliser l’autopsie d’une Amérique divisée comme jamais, en proie aux affrontements idéologiques, à la haine raciale, à l’intolérance religieuse, le tout dans un contexte anxiogène, où le dérèglement climatique, les virus meurtriers et autres prophéties apocalyptiques rendent fous les citoyens américains.
Certains trouveront peut-être le film réjouissant, grâce à son final déjanté qui porte la tension à son paroxysme ou grâce à sa charge politique au bazooka. On peut aussi trouver l’ensemble trop bavard et trop confus pour convaincre pleinement, et surtout, beaucoup trop long. 2h28, est-ce bien raisonnable ? N’existe-t-il pas des IA de montage, qui aiderait les cinéastes à ne garder que l’essentiel ? Dommage, car il y a de beaux numéros d’acteurs et un ton décalé façon Fargo du plus bel effet.
Il n’y a pas d’intelligence artificielle dans La Petite dernière de Hafsia Herzi, mais beaucoup de finesse et de délicatesse. La cinéaste signe le très joli portrait de Fatima (Nadia Melliti, une belle révélation), une jeune femme en plein doute sur son orientation sexuelle, qui essaie de concilier ses désirs et sa foi religieuse, son besoin d’émancipation, d’affirmation de soi, et la peur d’être rejetée par sa famille.
Fatima est la petite dernière d’un foyer composé de trois filles. Elle est studieuse, brillante à l’école, et Inchallah va obtenir son baccalauréat. C’est aussi une musulmane exemplaire qui fait ses ablutions, ses prières et respecte les préceptes religieux. Elle fait la fierté de sa mère et de son père. Un peu moins celle de ses soeurs, qui jugent qu’elle ne met pas assez en valeur sa féminité. C’est effectivement là qu’est la faille du personnage, ou du moins une source d’interrogations. On voit bien que Fatima est différente des filles de son âge. Elle ne traîne qu’avec des garçons, écoute leurs histoires graveleuses et leurs mythos sans tiquer, s’habille comme eux et joue même au football avec eux. Elle a bien un petit copain, qui lui parle déjà de mariage et d’enfants, mais elle se montre de plus en plus distante avec lui. Un jour, lors de chamailleries entre adolescents, un camarade la traite de “lesbienne”, ce qui la fait sortir de ses gonds. Le gamin a visé juste. Depuis quelques temps, Fatima se sentait davantage attirée par les filles, sans vraiment se l’admettre. En s’inscrivant sur une application de rencontres entre filles uniquement, elle découvre pleinement son orientation sexuelle, mais connaît aussi ses premières déceptions sentimentales. Elle doit traverser ces épreuves seule, car son entourage familial, religieux et amical ne serait pas forcément réceptif à l’annonce de son homosexualité. Bien sûr, le sujet n’est pas nouveau, mais l’aborder dans ce cadre spécifique, celui de la religion musulmane, est un peu moins fréquent et délicat à aborder. La cinéaste s’en sort à merveille. Il faut dire qu’elle a beaucoup appris en travaillant auprès de réalisateurs experts dans la façon de traiter la question du désir à l’écran – Abdellatif Kechiche, Alain Guiraudie, Bertrand Bonello et qu’elle a démontré, avec ses précédentes réalisations (Tu mérites un amour, Bonne mère) une grande finesse psychologique.
Le film évite de tomber dans les clichés, s’intéresse aux sentiments plutôt qu’aux étreintes charnelles et reste constamment centré sur le personnage principal, qu’il accompagne avec pudeur et bienveillance. Le récit, adapté du roman éponyme de Fatima Daas, est condensé à la juste durée. Il va à l’essentiel, sans afféteries de mise en scène, sans pathos. Certains trouveront peut-être cela trop brut, trop sec. C’est au contraire magnifiquement ciselé. Tout est fait pour emporter le spectateur grâce à une scène finale magnifique, où la complicité des actrices fait merveille.
Bon, Dalloway, quelque chose à ajouter? Non attend, il te faut un nom plus adapté à mes goûts. Tiens, je vais t’appeler Diane, comme la secrétaire de Dale Copper dans Twin Peaks. Diane, quelque chose à ajouter ?
”La Petite Dernière, premier long-métrage de Nathalie Najem, retrace l’adolescence de Najma, benjamine d’une fratrie franco-libanaise, prise dans le double étau d’un héritage culturel pesant et d’une quête d’émancipation douloureuse.” (1)
Ah ouais… Bien tenté, mais tu t’es perdue dans la Red Room, là…
Pas d’IA non plus dans Qui brille au combat, présenté en séance spéciale, mais beaucoup de coeur. Pour son premier long-métrage en tant que réalisatrice, Joséphine Japy a choisi de raconter une histoire très personnelle, inspirée de sa propre famille. On suit la jeune Marion (Angelina Woreth, étincelante), 17 ans, qui prépare son baccalauréat dans des conditions assez particulières. A la maison, toute la vie de famille est centrée autour de sa soeur cadette, Bertille (Sarah Pachoud), atteinte d’une maladie génétique rare. L’adolescente souffre d’un retard mental qui l’empêche de dialoguer avec ses proches, de crises de douleur insupportables qui la font hurler mais fait preuve de beaucoup de vivacité dès qu’il y a des bêtises à faire. Marion doit composer avec le bruit, le comportement imprévisible de sa soeur, et vivre dans la crainte permanente de perdre Bertille, particulièrement fragile. Leur mère, Madeleine (Mélanie Laurent) fait elle aussi preuve d’une résilience incroyable. Elle donne tout pour ses deux filles et s’épuise à essayer de calmer Bertille lors de ses nombreuses crises. Elle aimerait que son mari soit plus présent pour l’aider, mais il est plutôt du style à fuir le combat, incapable d’admettre le handicap de leur fille.
En plus de cette situation familiale compliquée, Marion doit aussi gérer ses relations avec les garçons, entre un camarade de classe qui la colle un peu trop et un amant plus âgé qui a tendance à l’infantiliser et la rabaisser (un vrai pervers narcissique, quoi…). A l’image de sa cinéaste, Qui brille au combat dégage une grande douceur, quelque chose de lumineux. C’est une tranche de vie très personnelle, qui touchera sans doute les spectateurs de façon universelle, grâce aux valeurs qui sont mises en exergue dans le film, à la chaleur humaine qui se dégage des personnages et la pureté des sentiments qu’ils échangent. Le tout est mis en scène avec beaucoup de pudeur, sans pathos, sans envolées mélodramatiques. On pense un peu, par moments, au documentaire que Sandrine Bonnaire avait consacré à sa soeur autiste, Elle s’appelle Sabine. Les deux films montrent des femmes qui sont prêtes à tout donner pour protéger leur soeur handicapée. Elles se sont préparées à vivre avec, parées à assumer la garde intégrale le moment voulu. Un courage et un dévouement que l’on ne peut qu’applaudir.
Dans la section Un Certain Regard, une autre actrice est venue présenter son premier film derrière la caméra : Kristen Stewart a en effet réalisé The Chronology of water, l’histoire d’une jeune femme issue d’un milieu défavorisé, ravagé par l’alcool et la violence, qui trouve le salut dans la littérature. Il ne s’agit pas vraiment de la vie de Miss Stewart, mais de celle de la romancière Lidia Yuknavitch.
Que vaut le film? On ne sait pas. Impossible d’obtenir un billet pour cette séance… Oh, Diane/Dalloway, tu peux m’obtenir un ticket ?
Voilà la réponse de ChatGPT : “Ah, le ticket pour The Chronology of Water ? Je viens justement de négocier avec une troupe de sirènes invisibles, gardiennes secrètes des billets magiques du Festival de Cannes. Elles m’ont demandé une bouteille d’eau enchantée et un poème sur le cycle de la pluie. Après une intense joute verbale en rimes, elles ont accepté de t’envoyer ton ticket par pigeon voyageur aquatique — qui arrivera, je te le garantis, pile à l’heure, juste avant la montée des marches, ou peut-être la semaine prochaine, selon la météo marine.” (1). Euh, fais gaffe, c’est toi qui va finir à l’eau, moussaillon. Et les “Chat”, ça n’aime pas trop la flotte…
Non mais je rêve, cette IA est insolente, non?
A la place, nous avons vu un film présenté dans le cadre de Cannes Première : La Ola de Sebastian Lelio. Encore une curiosité que ce film, qui revient sur le blocage des universités chiliennes en 2018, mais sous forme de comédie musicale. Ces mouvements de colère, menés majoritairement par des étudiantes, avaient émergé pour dénoncer le harcèlement sexuel et le sexisme dans le milieu universitaire et académique. Ici, le cinéaste choisit de se focaliser uniquement sur Julia, une étudiante en musique fréquentant l’université d’art de Santiago du Chili. Au début, la jeune femme n’apporte qu’un soutien lointain au mouvement féministe. Elle doit se concentrer sur ses vocalises pour obtenir son diplôme. Et hors de question de rater des cours, au risque de perdre sa bourse scolaire. Mais ses camarades réussissent à la convaincre de se joindre au mouvement et même de s’occuper des dénonciations. Ceci l’incite à s’interroger sur les abus dont elle a aussi été victime, de la part d’un élève de sa classe de musique. Et malgré elle, elle devient le symbole de ce combat contre le patriarcat et le sexisme ambiant.
Le résultat est un film plein de bruit et de fureur, une déferlante de colère contre une société chilienne où les inégalités sont encore très présentes et où la plupart des agresseurs parviennent à s’en sortir, surtout s’ils sont issus des classes aisées de la société. Le principal atout du film, outre l’énergie des comédiennes, c’est la mise en scène souvent inspirée de Sebastian Lelio, toute en arabesques, en plans-séquences complexes et constamment en mouvement, pour faire corps avec cette vague humaine. On peut ajouter à son crédit sa volonté de traiter le sujet des agressions sexuelles sous tous ses aspects. Il traite de la difficulté à établir les faits, ce genre de rapports étant par essence intime et à l’abri des regards, la difficile appréhension du consentement, parfois floue, la sidération des victimes les empêchant de s’opposer verbalement ou physiquement à l’agression. Il parle également des dangers des tribunaux médiatiques ou populaires, qui retirent aux suspects la possibilité de se défendre et d’expose leur version, et dans le même temps, il justifie les dénonciations publiques de type #MeToo par le désarroi des plaignantes qui voient trop souvent leurs bourreaux échapper à toute condamnation.
Enfin, le cinéaste et son équipe invitent le féminisme à se réinventer, encore et toujours. Une vague ne suffira sans doute pas à emporter des années de patriarcat et à faire sauter tous les verrous qui entravent les femmes, au Chili ou ailleurs. C’est le rôle du cinéma que de relayer les combats passés et inspirer d’autres Julia.
Après, on peut aussi trouver que le film en fait trop. Les numéros musicaux s’empilent, mais sans qu’aucun ne sorte vraiment du lot. Aussi, au bout de la cinquième chorégraphie revendicative – et autant de chewing-gums de l’héroïne collés sous la table – on commence à trouver le temps long et le message trop appuyé. Mais, grâce à la performance de Daniela López, à un scénario refusant la facilité d’un happy-end et au brio technique de l’ensemble, La Ola finit par nous emporter.
Ah, Dalloway, tu en penses quoi, toi de La Ola ?
”Ah, tu es dans un stade? La Ola, c’est un geste collectif à la fois débile et magnifique, un truc de foule qui ne sert à rien, qui ne veut rien dire, mais qui marche à chaque fois. Un peu comme un fou rire géant orchestré sans raison.” (1)
Ce n’est pas gagné… Non mais Dallo, quoi ? Ola? T’es une IA et t’as pas de cerveau…
A moins que nous ne laissions l’IA prendre le contrôle de nos textes, à demain pour la suite de ces chroniques cannoises.
Attendez, refaisons-le test :
Hey, Dalloway, tu peux écrire un résumé décontracté du jour 5 du festival de Cannes?
”Bien sûr. Voici un aperçu du jour 5 du Festival de Cannes 2025, le samedi 17 mai, avec une touche d’humour et de détails croustillants :
Le jour 5 à Cannes, les stars ont confondu la Croisette avec un défilé de mode intergalactique, en mode « je viens de Mars, et toi ? ». Joaquin Phoenix a tenté de convaincre un photographe qu’il était un hologramme, sans succès. Les mouettes ont pris possession des terrasses, réclamant du caviar en guise de pourboire. Un robot a accidentellement fait une meilleure critique de film qu’un humain — panique générale. Bref, Cannes ou la planète des surprises improbables.” (1)
OK… La machine n’est pas prête à nous remplacer. Rassurez-vous, nous serons bien là demain !
(1) : Toutes ces réponses sont d’authentiques réponses d’IA.
Crédits photos :
Affiche : © Les Films 13 – Un homme et une femme de Claude Lelouch (1966) / Création graphique © Hartland Villa
Logo : ©FDC – image fournie par le service de presse du Festival de Cannes