Jamais plus jamais

Pourquoi voir Jamais plus jamais ?
Personnage créé par le romancier britannique Ian Fleming en 1953, James Bond, le plus célèbre des agents secrets britanniques travaillant pour le MI6, est apparu dans pas moins de 25 films de 1962 avec James Bond 007 contre Dr No jusqu'à 2021 avec Mourir peut attendre.
En réalité il y a d'autres films où le célèbre espion apparait mais ils sont indépendants des films produit par la société EON Productions, seuls deux films et un téléfilm ne sont pas réalisés par EON Productions, le téléfilm Casino Royale (1954) de William H. Brown Jr, ainsi que les deux films Casino Royale (1967) de John Huston, Ken Hughes, Val Guest, Robert Parrish et Joseph McGrath et Jamais plus jamais (1983) de Irvin Kershner.
Jamais plus jamais (Never Say Never Again) est un film intéressant dans la saga James Bond, non seulement le film de Irvin Kershner n'est pas une production officielle d’EON Productions, de plus il s'agit également d'un remake de Opération Tonnerre (Thunderball), remake dont Sean Connery reprend le rôle de 007.
Jamais plus jamais marque le retour de Sean Connery dans le rôle de James Bond, douze ans après Les diamants sont éternels (1971), l'acteur écossais est évidemment un atout pour cette nouvelle adaptation du roman Opération Tonnerre, après avoir endossé le costume de 007 dans Les diamants sont éternels, Sean Connery est comme un poisson dans l'eau dans la peau du personnage qui a marqué sa carrière.
Dès les premières scènes, on retrouve avec plaisir la prestance et l’ironie mordante de Sean Connery, à 53 ans, l'acteur incarne un James Bond vieillissant mais toujours avec un charme tout britannique, un intéressant qui aurait pu apporter de la profondeur au personnage mais le scénario ne creuse pas réellement la maturité de son personnage, le scénario signé par Lorenzo Semple Jr. (Papillon, Les Trois Jours du Condor), préfère jouer la sécurité et inclure tous les éléments qui ont fait le succès de la saga 007, agent secret so british, gadgets futuristes, méchants diaboliques et femmes dignes d'Aphrodite.
Le film débute alors que James Bond a vieilli, son supérieur le trouve en mauvaise forme et juge utile de lui faire suivre une cure dans une clinique privée, dans cette clinique, Bond croise la route d'un certain Jack Petachi qui le conduit au SPECTRE, une organisation criminelle qui a dérobé deux ogives nucléaires à l'US Air Force.
L’intrigue, centrée sur le vol de missiles nucléaires par l’organisation SPECTRE est efficace mais manque quelque peu d’originalité, le film doit évidemment beaucoup à un casting plutôt solide, Klaus Maria Brandauer interprète Largo, un antagoniste charismatique, Kim Basinger apporte une touche de fraîcheur et de glamour avec son personnage de Domino, mais son personnage est sous-développé, les seconds rôles ne sont pas en reste avec Barbara Carrera, Edward Fox, Alec McCowen, Pamela Salem, Max von Sydow et Rowan Atkinson.
Ce dernier, alors âgé de 28 ans, joue aux côtés de Sean Connery dans ce qui est ses débuts au cinéma, Rowan Atkinson incarne Nigel Small-Fawcett, un représentant du Foreign Office aux Bahamas, dans une performance brève mais mémorable, teintée de son humour caractéristique, ce rôle, même si secondaire, marque ses premiers pas sur grand écran, alors qu’il s’était déjà fait un nom à la télévision britannique avec des émissions comme Not the Nine O’Clock News (1979-1982) et le début de la série Blackadder (1983).
Son deuxième rôle au cinéma arrive la même année dans le court-métrage Dead on Time, où il tient un rôle principal aux côtés de Nigel Hawthorne, cependant, sa carrière cinématographique prend véritablement son envol plus tard, avec des rôles plus marquants à partir de la fin des années 1980, comme dans The Tall Guy (1989) et surtout avec l’adaptation de son personnage emblématique dans Bean (1997).
Visuellement, le film est marqué par des scènes spectaculaires, notamment les scènes sous-marines, le réalisateur Irvin Kershner, connu pour L’Empire contre-attaque, apporte sa touche à la mise en scène, mais le film souffre d’un d'inégalité tout au long du film, certaines scènes impressionnent pour l'époque mais d'autres sont nettement inférieures.
Jamais plus jamais a beaucoup misé sur le charisme légendaire de Sean Connery, qui prouve ici qu'il est probablement le meilleur acteur à avoir incarné James Bond, cette nouvelle adaptation de l'œuvre de Ian Fleming n'est pas un mauvais film mais il ne parvient pas à atteindre les meilleurs volets de la saga 007 comme Goldfinger ou L’Espion qui m’aimait.
Malgré un scénario prévisible, le film reste tout de même plaisant car on voit évoluer 007 hors du contrôle EON Productions, Sean Connery s'amuse comme un fou dans le costume de Bond, il y a quelques dialogues savoureux, des scènes mémorables et les débuts sur grand écrans de Rowan Atkinson.

Jamais plus jamais

Synopsis :

Alors que James Bond a vieilli, son supérieur le trouve en mauvaise forme et juge utile de lui faire suivre une cure dans une clinique privée, dans cette clinique, Bond croise la route d'un certain Jack Petachi qui le conduit au SPECTRE, une organisation criminelle qui a dérobé deux ogives nucléaires à l'US Air Force.

Jamais plus jamais

Anecdotes :

Sean Connery est anobli par la reine Élisabeth II en 2000, pour services rendus au cinéma britannique devenant ainsi Sir Sean Connery.

Jamais plus jamais

Le film a été tourné dans le sud de la France, notamment à Antibes et Menton, ainsi qu'à Monaco, Malte, aux Bahamas, en Espagne, aux États-Unis et au Royaume-Uni.

Jamais plus jamais

Rowan Atkinson est nommé Commandeur de l'ordre de l'Empire britannique lors des 2013 Birthday Honours pour services rendus au théâtre et aux œuvres caritatives.

Jamais plus jamais

En 1983, les spectateurs ont eu le droit à deux films 007, Octopussy avec Roger Moore dans le rôle de James Bond et Jamais plus jamais avec Sean Connery dans le rôle de James Bond.

Jamais plus jamais

Synopsis :

Anecdotes :

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